commentaire de marianne
Quand Domi m’a parlé de son projet, c’était déjà clair pour elle qu’elle partait en vacances en vélo. J’envisageais bien un tel projet dans l’avenir mais pas pour l’instant puisque Margo ne savait pas rouler en vélo. Et puis voilà, c’était une belle occasion pour elle et moi d’accélérer son apprentissage… J’ai dit oui à Dominique et c’était parti pour cette aventure avec comme priorité : préparer Margo et pour moi garder patience ! Mon vélo était là qui m’attendait, ces dernières années j’avais plutôt enfilé mes bottines. J’ai redécouvert ce plaisir avec les enfants.
Plusieurs fois je me suis demandé si ce n’était pas un peu fou ou irréaliste mais j’avais vraiment envie de réaliser ce challenge et partir ensemble serait de toute façon un moment agréable, source de souvenirs inoubliables. Je me disais qu’arriver au but que ce soit pour moi ou les enfants ne pourrait nous laisser indifférents et que, si nous étions capables de cela nous pourrions aussi atteindre d’autres buts dans la vie. Nany et Jacques nous offraient aussi un confort et une sécurité sans lesquelles nous n’aurions pas pu réaliser le projet.
Domi m'a fait rencontrer Sophie pour la première fois lors d'un w-e de randonnée, nous avons sympathisé et continué à marcher de temps en temps ensemble. Pas facile pour une fille unique avec un fils unique de rejoindre notre grande tribu... J'ai vraiment apprécié son sourire permanent et son énergie et puis aussi la rencontre d'Hipolyte toujours le dernier mais sans jamais s'en soucier, et toujours en racontant des histoires ou en chantant.
Pour nous préparer, nous ne nous sommes pas beaucoup entraînés mais avons privilégié nos déplacements en vélo. Ce que nous continuerons à faire.
J’ai adoré mon super vélo confortable qui ne m’a jamais donné mal aux fesses ! Rouler était un réel plaisir. Les RAVEL (quand on a le topo guide avec soi) étaient l’endroit idéal pour cette première. J’ai passé beaucoup de temps avec Margo qui a eu besoin de moi les premiers jours. J’ai du la pousser les 2 e et 3 e jours mais après, elle a commencé à se débrouiller seule et je pouvais enfin me consacrer un peu à Germain. Le vélo offre cette possibilité de passer des moments privilégies avec nos enfants.
Les étapes n’étaient physiquement pas difficiles pour moi mais le stress, de la météo surtout, était bien là. Je redoutais aussi voir Margo s'arrêter et ne plus vouloir redémarrer. Ce qui n'est jamais arrivé. Nous nous étions dit que nous ne partirions pas s’il pleuvait mais une fois en route… Plus rien ne pouvait nous arrêter. Je crois qu’à un jour près, je ne serais pas partie.
Le soir, je trouve que l’organisation due aux changements de lieu quotidien étaient un peu lourde : gonflage de matelas, "qui dort avec qui ?", préparer les vêtements pour le lendemain, faire sécher ce qui avait été mouillé la veille, bâcher les vélos, souper, vaisselle, douches et puis dodo. Le lendemain tout replier avant de partir, recharger la voiture. (Heureusement que nous avions Nany et Jacques avec nous) Venait ensuite l'heure de se mettre en route ouf !
Voir les enfants pleinement heureux était une belle compensation ! Ils ont vraiment profité de tous les lieux, ont bien roulé en vélo. Les liens entre eux ont varié chaque jour…
Et puis, l'arrivée : quelle immense satisfaction de voir ce chemin accompli, quelle joie de se dire ON A REUSSI ! Quelle libération aussi de tout le stress ... J'arrive crevée et contente de nous poser là quelques jours. Je suis fière de mes enfants ! BRAVO
Pour l’année prochaine, euh j’hésite entre des vacances all-in ou, profiter de cette expérience et en tirer des conclusions :
- Ne plus combiner camping et vélo ou alors, en boucle autour d’un même lieu.
- Les cabanes de randonneurs sont très confortables et sont bien développées en Flandre et aux Pays-bas.
- Ne pas vouloir faire d’économie sur les cartes : en Flandre, nous ne savions jamais où nous étions, quelle distance nous avions parcourue ou restant à parcourir… Je me suis trop focalisée sur la carte des RAVEL que nous possédions. Les seules maigres indications que nous avions étaient les ponts d'autoroute ou chemin de fer sous lesquels nous passions…
- Aux abords des villes, rouler à deux de front nous permet d’être plus visibles et ralentit les voitures.
- LF (RAVEL) en Flandre ne veut pas nécessairement dire sécurité ! Nous avons ainsi parcouru une grand-route non aménagée, se faisant klaxonner par les camions.
- On ne trouve pas tout sur internet. Les contacts directs avec les offices du tourisme sont plus personnalisés et judicieux.
Alors à recommencer ? Vu l’enthousiasme des enfants dans leurs commentaires et pourquoi pas ? Ce qui est sûr : avec ma cousine Domi que j'adore.
Histoire à suivre... peut-être nous donnerons vous rendez-vous ici pour une autre aventure sponsorisée par chokotoff !!!
Enfin, il nous restait assez de place sous la tente pour 1, 2 ou 3 personnes en plus. (Louise, les mamans d’abord)
Marianne